abécédaire voyage au centre de la terre

Voyageau centre de la Terre est un roman de science-fiction, écrit en 1864 par Jules Verne. Il fut publié en édition originale in-18 le Premièreszones à éviter : les pays touchés par la fièvre jaune, dont le vaccin est déconseillé pendant la grossesse. Si le voyage est impératif, le CRAT (Centre de Référence sur les Cequi signifie qu’on peut choisir la vie et mourir. Nous sommes des éternels voyageurs, en errance à travers nos morts multiples. Chaque arrivée devient très vite un nouveau départ, chaque acquis, une nouvelle perte. Le contraire de la vie n’est pas la mort, mais l’arrêt définitif de ce voyage à travers la mort. Abécédairepour les victimes de violences conjuguales écrit par Marlène SCHIAPPA, éditeur DALLOZ, collection A Savoir, , livre neuf année 2020, isbn 9782247200696. La France s'est dotée ces dernières années d'un arsenal législatif très complet permettant de mieux protéger les . La France s'est dotée ces dernières années d'un arsenal législatif très complet permettant de AuteurSujet: voyage au centre de la terre (Lu 468 fois) voyageur33. Hyper actif; Messages: 6 428; voyage au centre de la terre « le: mars 09, 2021, 15:22:53 » dans l'antre du Milodon (mammifère préhistorique) Patagonie, Chili. DSC05290_Grotte du Milodon (Copier).jpg (319.94 ko, 1280x733 - vu 212 fois.) Signaler au modérateur IP archivée Jean-Pierre L. Pilier du Site De Rencontre Senegalais En France. En Islande, il est facile de se prendre pour l'un des héros du célèbre roman de Jules Vernes Voyage au centre de la Terre ». L'un des cratères du volcan Thrihnukagigur, endormi depuis des millénaires, permet de descendre dans ses ! cette vidéo ne vous montre pas l’entrée du volcan Snæfellsjökull, le stratovolcan surmonté d'une calotte glaciaire qui culmine à mètres d'altitude et qui, dans le célèbre roman Jules Vernes, avait permis à Arne Saknussemm de débuter son Voyage au centre de la Terre ». Mais nous sommes bien, là aussi, en Islande, dans le volcan nommé Thrihnukagigur Þríhnúkagígur, littéralement le cratère aux trois pics qui se trouve tout près de la capitale islandaise Reykjavik dans le secteur des montagnes Thrihnukagigur n’est plus entré en éruption depuis presque ans, ce qui techniquement permet encore de le classer parmi les volcans actifs — il faut dépasser les ans pour parler d’un volcan éteint. Mais on peut sans danger descendre dans un conduit volcanique qui ne se signale en surface que par une ouverture de 3 mètres de d'une chambre magmatiqueOn débouche alors sur une sorte de chambre magmatique dans laquelle, contrairement à bien d’autres volcans, la lave ne s’est pas figée en fin d’éruption. La cavité laissée ne s’est pas non plus effondrée, de sorte qu’en effectuant un voyage jusqu’à plus de 200 mètres de profondeur, il est alors possible ensuite d'explorer sur une surface de m², ce à quoi doivent ressembler les chambres magmatiques, d’ordinaire bien plus profondes, sous les ans, l’eau a laissé plusieurs dépôts de matières minérales qui colorent richement en rouge, jaune, vert, bleu et noir les parois du conduit du seul volcan au monde dans lequel des visiteurs peuvent prendre une sorte d’ascenseur pour descendre en 6 minutes environ au sein d’une chambre magmatique entre mai et par ce que vous venez de lire ? Dans cet abécédaire, on va visiter le département de la Loire. Chaque lettre sera associée à un seul mot, soit en tout, 26 mots. Et le compte est bon ! A comme Art urbain Se promener dans les rues pour contempler des œuvres d’art sur le mobilier urbain et sur les murs. L’art urbain, aussi appelé street art, est une belle façon de découvrir les talents locaux et de visiter le département de la Loire. A Roche-la-Molière, le Safir Street Art festival in Roche-la-Molière a été créé en 2015. Malheureusement, cette année, l’événement n’a pas eu lieu. Et l’année prochaine, la formule va être changée, comme l’annonce Le Progrès. Le maire souhaiterait que des œuvres connues arrivent sur les murs de la commune ». Mais on peut toujours se balader dans les rues à la découvert d’art urbain pour t’aider, la mairie a créé un guide. Sinon, à Saint-Etienne, on peut également prendre en photo les œuvres d’Ella et Pitr, deux artistes locaux. Tu pourras notamment en découvrir rue Henri Gonnard tu trouveras d’autres lieux sur le site du Petit Bulletin. B comme Base nautique Monter sur un catamaran. Faire du paddle ou du kayak. Naviguer sur un dériveur. Tout cela est possible en prenant la direction de la base nautique de Saint-Victor-sur-Loire. Au cœur des Gorges de la Loire site classé, on peut naviguer sur ce fleuve français. On peut aussi se détendre sur la plage de sable fin pour bronzer et oui, on peut prendre le soleil dans la Loire ou monter dans un bateau promenade. C comme Chemin de randonnée La Loire est une terre de randonnée. On peut s’offrir un grand bol d’air frais et déconnecter. Parmi les plus beaux paysages, on peut aller dans les Gorges de la Loire site classé, l’un de mes endroits préférés. Ma randonnée favorite est celle qui part de Saint-Victor-sur-Loire jusqu’au Plateau de la Danse. Lors de ce voyage dans le département de la Loire, tu peux aussi faire une randonnée les pieds nus. Le parcours Pieds Nus Lou Pié-déchô » coûte 6€ et se trouve à Saint-Georges-en-Couzan. Plus au nord du département, on peut aussi prendre la direction des Hautes-Chaumes, site naturel classé, riche en faune et en flore et dont certains coins se trouvent à plus de 1400 mètres d’altitude. On peut ainsi faire une randonnée au Col de la Loge, qui est traversé par le chemin de grande randonnée, GR3. Et au sud, le Pilat permet également de faire de belles balades. Tu seras entouré d’hêtres et de sapins, et tu pourras contempler jusqu’à la chaîne des Alpes. L’office de tourisme du Pilat propose d’ailleurs un top 5 des randonnées à faire. D comme Design Saint-Etienne est la capitale du Design. Elle est aussi labellisée French Tech/Design Tech. Et depuis 1998, la Biennale internationale du design se déroule dans la ville. Voyager dans le département de la Loire, c’est aussi l’occasion de découvrir des expositions et d’assister à des conférences ou à des colloques sur les enjeux de notre temps. En 2019, le thème était ME / YOU / NOUS – Créons un terrain d’entente ». Rappelons que Saint-Etienne dispose d’un lieu consacré au design la Cité du Design, composé de trois bâtiments, dont la Platine et la Tour observatoire qui s’élève à 32 mètres. E comme Essalois Surplombant les Gorges de la Loire, le château d’Essalois jouit d’un sublime panorama. L’édifice, dont la construction remonterait au Moyen-Age, a été restauré au XXe siècle. Il est désormais accessible après une balade de près de 10 minutes et se visite gratuitement. F comme Forez Situé au centre du département de la Loire, le Forez est une destination au charme authentique. Entre moyenne montagne, vignobles et étang, le Forez est une terre de contrastes qui permet de faire de belles randonnées. Ce territoire possède également de beaux endroits à découvrir le château de Boën, le quartier médiéval de Saint-Rambert à Saint-Just-Saint-Rambert, Montbrison voir plus bas ou encore la commune de Montrond-les-Bains. Pour découvrir cette belle région G comme Gaga Le Gaga est le parler stéphanois. Je t’ai déjà présenté quelques mots dans l’article consacré aux patois français. Beauseigne est le peuchère » des Provençaux. Un babet est une pomme de pin. Jabiasser veut dire parler à tort et à travers. Droguer, c’est prendre son temps. Et un courattier est un coureur de jupons. Désormais, tu auras le plaisir de placer ces quelques mots dans une phrase ! H comme Herbin Saint-Etienne, c’est aussi un stade mythique Geoffroy Guichard. L’ambiance est encore magique, malgré le peu de spectacles sur le terrain. En plus d’assister à un match, on peut aussi visiter le musée des Verts consacré au mythique parcours de Saint-Etienne en 1976. A cette époque, Robert Herbin, ancien joueur, en était l’entraîneur. Devenu par la suite une légende pour les supporters, il est décédé le 27 avril 2020, à l’âge de 81 ans. Une statue lui sera bientôt consacrée près du stade Geoffroy Guichard. I comme Insolite La Loire, c’est aussi des communes au nom insolite. On peut s’arrêter dans la commune de Nus, faire un détour par le lieu-dit Marseille, situé à Fraisses, aller jusqu’à Mars, ou découvrir La Bénisson-Dieu. Pendant ce voyage dans le département de la Loire, tu pourras également dormir dans un hébergement insolite. J comme Jonzieux Jonzieux est un charmant petit village situé dans le Pilat. On peut y visiter le musée de la Passementerie. On découvre un atelier de passementier comme il existait au XXe siècle. Une vidéo présente également la vie du passementier. Jonzieux est aussi un lieu de départ pour réaliser une randonnée ou pour faire du VTT. K comme Kiosque à musique A Saint-Etienne, un kiosque à musique, construit en 1914, se trouve sur la place Jean Jaurès. Inscrit à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1987, les cartouches que l’on peut voir portent les noms de plusieurs musiciens Berlioz, Bizet, Chabrier, Debussy, Fauré, Gounod, Lalo, Massenet, Ravel, Saint-Saëns. L comme Loire Dans cet abécédaire pour visiter le département de la Loire, la lettre L est la première qui me soit venue en même temps, rien de plus normal !. Le département de la Loire ne fait pas partie de ces destinations auxquelles on pense lorsque l’on souhaite partir en voyage. Pourtant, il regorge de merveilles dont je parle dans mon guide pour visiter le département. M comme Montbrison Tu as sans doute entendu récemment parler de Montbrison. En 2019, le marché de Montbrison a remporté le titre de plus beau marché de France concours organisé par la chaîne TF1 en partenariat avec les quotidiens régionaux. Mais tu connais, peut-être aussi Montbrison pour sa Fourme. Ce fromage, fabriqué depuis le Moyen-Age bénéficie, depuis 2002, de l’Appellation d’origine protégée AOP. D’autres lieux peuvent valoir le détour lorsque l’on visite Montbrison. On peut aussi entrer dans le musée d’Allard, qui possède une grande collection de jeux et jouets ou dans la Salle Héraldique de La Diana, décorée de 1728 blasons. N comme Neige Avec certaines destinations à plus de 1000 mètres d’altitude, en hiver, la neige tombe sur la Loire. Pour ceux qui souhaitent faire du ski, la station de Chalmazel Jeansagnière est la plus grande du département avec 12 km de pistes de ski alpin. Sinon, au domaine nordique du Col de la loge, on peut faire du ski de fond, des raquettes ou de la luge. Ces activités sont aussi proposées dans le Domaine nordique Le Bessat. O comme Observatoire du col de Baracuchet L’observatoire du col de Baracuchet est l’un des plus beaux endroits dans la Loire pour profiter de la migration des oiseaux en automne. Situé à Lérigneux, près de la frontière avec le Puy-de-Dôme, le site accueille, en octobre, de nombreux adeptes. Ils peuvent observer la migration de 250 000 oiseaux sauvages. Toutes les infos sur P comme Parc naturel du Pilat Le Parc naturel du Pilat, qui se trouve dans le département de la Loire, n’a aucun rapport avec la Dune du Pilat. Véritable destination nature, le Pilat offre de jolis coins de verdure. On peut y faire une randonnée à la découverte des Crêts du Pilat, pratiquer la via ferrata et s’arrêter à Roisey désignée par l’Organisation mondiale de la santé ville la moins polluée de France ». Entre Rigottes de Condrieu et Côte-Rotie, on prend le temps de déguster quelques saveurs locales. Lors de ce séjour dans le Pilat, on peut aussi découvrir des cités historiques, faire la connaissance d’une meute de chiens nordiques Cani-Kart à Marlhes ou partir à la découverte de La Chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez. Q comme Qualité Tourisme™ Dans le département de la Loire, 59 établissements possèdent le label Qualité Tourisme™. Pour rappel, Qualité Tourisme™ est la seule marque d’État attribuée aux professionnels du tourisme pour la qualité de leur accueil et de leurs prestations ». Ainsi, le musée du tissage et de la soierie Bussières, le restaurant Le Pont D’aillant Pouilly-Sous-Charlieu ou encore l’Hôtel le Bel’vue Le Cergne possède ce label. R comme Roannais Situé entre l’Auvergne et le Lyonnais, le Roannais est également une belle destination pour déconnecter. Prieurés, châteaux, abbayes… Le territoire porte encore les empreintes du passé. Entre vignobles, gorges de la Loire, villages de caractère, le Roannais offre une variété de paysage. Et pour une tentation gourmande, tu peux savourer la praluline, une brioche pur beurre remplie de généreuses pralines concassées, la spécialité de Roanne. S comme Saint Saint-Etienne. Saint-Chamond. Saint-Victor-sur-Loire. Saint-Just-Saint-Rambert. Saint-Pierre-de-Boeuf. Saint-Régis-du-Coin. Saint-Bonnet-le-Château. Saint-Just-en-Chevalet. Saint-Bonnet-des-Quarts. Le département de la Loire compte de nombreuses communes commençant par Saint ». Et si tu partais toutes les découvrir ? Cela permettrait notamment de faire un voyage insolite. T comme Tournage Et si tu découvrais un lieu de tournage ? Bon, on ne va pas se mentir peu de films et séries ont choisi la Loire comme lieu d’intrigue principale. Mais, de nombreux longs-métrages ont posé leurs caméras dans le département, le temps de quelques jours. Le film Orpheline a notamment été tourné à Epercieux-Saint-Paul et à Panissières. Saint-Etienne a accueilli le tournage de Qui c’est les plus forts ? C’est dans la capitale de la Loire qu’ont aussi été tournées certaines scènes de Geronimo et de Noce Blanche. Et les acteurs du long-métrage La fille du patron ont joué leur rôle dans les rues de Roanne. U comme Usson-en-Forez Aux portes de l’Auvergne, Usson-en-Forez se trouve à 16 minutes des Orgues basaltiques de Montpeloux, qui fait partie de ces incontournables à voir dans le Puy-de-Dôme. Mais, Usson-en-Forez vaut également le détour. La commune est labellisée Famille plus et Station verte. On peut profiter du plan d’eau, louer des VTT ou aller dans le parc acrobatique. On peut aussi entrer dans l’Ecomusée des Monts du Forez tarif 4€ pour découvrir les traditions et savoir-faire du Haut-Forez. Dans le jardin remarquable, on fait la connaissance des espèces végétales. Des expositions temporaires sont également proposées. V comme Villages de caractère Le département de la Loire compte 12 villages labellisés Villages de caractère ». A Ambierle, on peut contempler l’abbaye bénédictine. Champdieu a aussi du charme. On peut y voir une église romane et un prieuré bénédictin. A Charlieu, on peut découvrir le savoir-faire des tisserands au musée de la soierie ou sentir l’odeur de la lavande dans la lingerie et des plantes dans l’apothicairerie au musée hospitalier. Le Crozet possède un joli charme médiéval, avec des maisons à pans de bois et les remparts fortifiés. Malleval domine les Gorges du Batalon et de l’Epervier. Deux AOC Appellation d’origine contrôlée y sont produites Condrieu et Saint-Joseph. Marols est un village fortifié, parfaitement restauré. C’est aussi un village d’artistes, où l’on peut rencontrer peintres et sculpteurs. Montarcher est perché à 1160 mètres d’altitude. Le temps de la balade, on peut voir les vestiges des murs d’enceinte de l’ancienne cité. Saint-Bonnet-le-Château est, selon moi, le plus beau village de la Loire. Cette commune semble rayonner. On peut voir des momies dans la collégiale elles ont été découvertes lors de travaux de restauration du sol de la chapelle de la collégiale, en 1837. C’est aussi dans ce village que sont conçues les boules de pétanques Obut. Et on peut visiter un tout petit musée consacré à la pétanque. Saint-Haon-le-Châtel permet de remonter au Moyen-Age, avec les remparts et les maisons à pans de bois. On peut aussi découvrir l’église romane. Saint-Jean-Saint-Maurice offre un beau point de vue sur la Loire. On peut y rencontrer des artisans d’art. Sainte-Croix-en-Jarez fait partie des plus beaux villages de France. Ce lieu paisible est le seul exemple d’une Chartreuse devenue village. Enfin, à Sauvain, on peut entrer dans le musée de la fourme et des traditions. L’occasion de mieux connaître cette spécialité ligérienne. W comme Weiss Les ateliers Weiss, chocolaterie implantée à Saint-Etienne depuis 1882, se visitent. Les guides nous racontent l’histoire de cette entreprise locale, avec de nombreuses anecdotes croustillantes. La visite coûte 4,50€. Un atelier pour enfants est également proposé le mercredi après-midi 15€ pour les 7-16 ans/20€ pour les autres. Il permet de créer des tablettes de chocolat. Et après le travail, c’est le réconfort puisque les enfants et les parents pourront manger ces tablettes de chocolat. X comme Xylophone Un peu de musique pendant des vacances dans la Loire, ça te tente ? Dans le département, on trouve de nombreuses salles de concert. Du Zénith de Saint-Etienne au Scarabée de Roanne, tu pourras, peut-être, assister à un concert dans lequel tu entendras peut-être un xylophone. Y comme Y a plein de raisons de visiter le département de la Loire Dans cet abécédaire, je te montre qu’il y a plein de raisons de visiter le département de la Loire. Comme j’ai choisi de ne parler qu’une chose par lettre, voici d’autres lieux que tu peux découvrir. A Panissières, tu peux entrer dans le musée de la cravate et du textile. Cet établissement est installé dans une ancienne manufacture de toile construite en 1856. Au plan d’eau de Villerest, tu pourras pratiquer de nombreuses activités de loisirs en famille, comme le pédalo ou le trampoline. Autre sortie à faire en famille monter à bord du train touristique qui relie Estivareilles et La Chaise-Dieu. Côté gastronomie, je t’ai déjà parlé de la praluline voir Roanne et de la fourme voir Montbrison. A Saint-Galmier, tu peux t’arrêter devant la source Badoit et à Bourg-Argental, tu peux aller dans l’atelier des Bonbons de Julien. Enfin, tu peux faire du vélo sur la Véloloire voie verte de 21 km, la Via Fluvia qui relie la Loire et le Rhône ou la Viarhôna dont 12 km se trouve dans le département de la Loire. Z comme Comme tu le sais, je ne visite plus de zoo. Pour moi, la place des animaux est dans la nature. Et dans cet abécédaire pour voyager dans le département de la Loire, je te propose de partir rencontrer des huskies. Avec on peut faire de la marche nordique avec attelage, de partir faire de la cani-rando. Des services en dressage et en coaching canin sont également proposés. Pendant une heure, j’imaginai dans mon cerveau en délire toutes les raisons qui avaient pu faire agir le tranquille chasseur. Les idées les plus absurdes s’enchevêtrèrent dans ma tête. Je crus que j’allais devenir fou ! Mais enfin un bruit de pas se produisit dans les profondeurs du gouffre. Hans remontait. La lumière incertaine commençait à glisser sur les parois, puis elle déboucha par l’orifice du couloir. Hans parut. Il s’approcha de mon oncle, lui mit la main sur l’épaule et l’éveilla doucement. Mon oncle se leva. Qu’est-ce donc ? fit-il. — Vatten, » répondit le chasseur. Il faut croire que, sous l’inspiration des violentes douleurs, chacun devient polyglotte. Je ne savais pas un seul mot de danois, et cependant je compris d’instinct le mot de notre guide. De l’eau ! de l’eau ! m’écriai-je, battant des mains, gesticulant comme un insensé. — De l’eau ! répétait mon oncle. Hvar ? » demanda-t-il à l’Islandais. — Nedat, » répondit Hans. Où ? en bas ! Je comprenais tout. J’avais saisi les mains du chasseur, et je les pressais, tandis qu’il me regardait avec calme. Les préparatifs du départ ne furent pas longs, et bientôt nous cheminions dans un couloir dont la pente atteignait deux pieds par toise. Une heure plus tard, nous avions fait mille toises environ et descendu deux mille pieds. En ce moment, j’entendis distinctement un son inaccoutumé courir dans les flancs de la muraille granitique, une sorte de mugissement sourd, comme un tonnerre éloigné. Pendant cette première demi-heure de marche, ne rencontrant point la source annoncée, je sentais les angoisses me reprendre ; mais alors mon oncle m’apprit l’origine des bruits qui se produisaient. Hans ne s’est pas trompé, dit-il ; ce que tu entends là, c’est le mugissement d’un torrent. — Un torrent ? m’écriai-je. — Il n’y a pas à en douter. Un fleuve souterrain circule autour de nous ! » Nous hâtâmes le pas, surexcités par l’espérance. Je ne sentais plus ma fatigue. Ce bruit d’une eau murmurante me rafraîchissait déjà. Il augmentait sensiblement. Le torrent, après s’être longtemps soutenu au-dessus de notre tête, courait maintenant dans la paroi de gauche, mugissant et bondissant. Je passais fréquemment ma main sur le roc, espérant y trouver des traces de suintement ou d’humidité. Mais en vain. Une demi-heure s’écoula encore. Une demi-lieue fut encore franchie. Il devint alors évident que le chasseur, pendant son absence, n’avait pu prolonger ses recherches au-delà. Guidé par un instinct particulier aux montagnards, aux hydroscopes, il sentit » ce torrent à travers le roc, mais certainement il n’avait point vu le précieux liquide ; il ne s’y était pas désaltéré. Bientôt même il fut constant que, si notre marche continuait, nous nous éloignerions du courant dont le murmure tendait à diminuer. On rebroussa chemin. Hans s’arrêta à l’endroit précis où le torrent semblait être le plus rapproché. Je m’assis près de la muraille, tandis que les eaux couraient à deux pieds de moi avec une violence extrême. Mais un mur de granit nous en séparait encore. Sans réfléchir, sans me demander si quelque moyen n’existait pas de se procurer cette eau, je me laissai aller à un premier moment de désespoir. Hans me regarda, et je crus voir un sourire apparaître sur ses lèvres. Il se leva et prit la lampe. Je le suivis. Il se dirigea vers la muraille. Je le regardai faire. Il colla son oreille sur la pierre sèche, et la promena lentement en écoutant avec grand soin. Je compris qu’il cherchait le point précis où le torrent se faisait entendre plus bruyamment. Ce point, il le rencontra dans la paroi latérale de gauche, à trois pieds au-dessus du sol. Combien j’étais ému ! Je n’osais deviner ce que voulait faire le chasseur ! Mais il fallut bien le comprendre et l’applaudir, et le presser de mes caresses, quand je le vis saisir son pic pour attaquer la roche elle-même. Sauvés ! m’écriai-je. — Oui, répétait mon oncle avec frénésie, Hans a raison ! Ah ! le brave chasseur ! Nous n’aurions pas trouvé cela ! » Je le crois bien ! Un pareil moyen, quelque simple qu’il fût, ne nous serait pas venu à l’esprit. Rien de plus dangereux que de donner un coup de pioche dans cette charpente du globe. Et si quelque éboulement allait se produire qui nous écraserait ! Et si le torrent, se faisant jour à travers le roc, allait nous envahir ! Un jet d’eau s’élança de la muraille. Ces dangers n’avaient rien de chimérique ; mais alors les craintes d’éboulement ou d’inondation ne pouvaient nous arrêter, et notre soif était si intense que pour l’apaiser nous eussions creusé au lit même de l’Océan. Hans se mit à ce travail, que ni mon oncle ni moi nous n’eussions accompli. L’impatience emportant notre main, la roche eût volé en éclats sous ses coups précipités. Le guide, au contraire, calme et modéré, usa peu à peu le rocher par une série de petits coups répétés, creusant une ouverture large de six pouces. J’entendais le bruit du torrent s’accroître, et je croyais déjà sentir l’eau bienfaisante rejaillir sur mes lèvres. Bientôt le pic s’enfonça de deux pieds dans la muraille de granit. Le travail durait depuis plus d’une heure. Je me tordais d’impatience ! Mon oncle voulait employer les grands moyens. J’eus de la peine à l’arrêter, et déjà il saisissait son pic, quand soudain un sifflement se fit entendre. Un jet d’eau s’élança de la muraille et vint se briser sur la paroi opposée. Un jet d’eau s’élença de la muraille. Hans, à demi renversé par le choc, ne put retenir un cri de douleur. Je le compris lorsque, plongeant mes mains dans le jet liquide, je poussai à mon tour une violente exclamation. La source était bouillante. De l’eau à cent degrés ! m’écriai-je. — Eh bien, elle refroidira, » répondit mon oncle. Le couloir s’emplissait de vapeurs, tandis qu’un ruisseau se formait et allait se perdre dans les sinuosités souterraines ; bientôt nous y puisions notre première gorgée. Ah ! quelle jouissance ! Quelle incomparable volupté ! Qu’était cette eau ? D’où venait-elle ? Peu importait. C’était de l’eau, et, quoique chaude encore, elle ramenait au cœur la vie prête à s’échapper. Je buvais sans m’arrêter, sans goûter même. Ce ne fut qu’après une minute de délectation que je m’écriai Mais c’est de l’eau ferrugineuse ! — Excellente pour l’estomac, répliqua mon oncle, et d’une haute minéralisation ! Voilà un voyage qui vaudra celui de Spa ou de Tœplitz ! — Ah ! que c’est bon ! — Je le crois bien, une eau puisée à deux lieues sous terre ! Elle a un goût d’encre qui n’a rien de désagréable. Une fameuse ressource que Hans nous a procurée là ! Aussi je propose de donner son nom à ce ruisseau salutaire. — Bien ! » m’écriai-je. Et le nom de Hans-bach » fut aussitôt adopté. Hans n’en fut pas plus fier. Après s’être modérément rafraîchi, il s’accota dans un coin avec son calme accoutumé. Maintenant, dis-je, il ne faudrait pas laisser perdre cette eau. — À quoi bon ? répondit mon oncle, je soupçonne la source d’être intarissable. — Qu’importe ! remplissons l’outre et les gourdes, puis nous essayerons de boucher l’ouverture. » Mon conseil fut suivi. Hans, au moyen d’éclats de granit et d’étoupe, essaya d’obstruer l’entaille faite à la paroi. Ce ne fut pas chose facile. On se brûlait les mains sans y parvenir ; la pression était trop considérable, et nos efforts demeurèrent infructueux. Il est évident, dis-je, que les nappes supérieures de ce cours d’eau sont situées à une grande hauteur, à en juger par la force du jet. — Cela n’est pas douteux, répliqua mon oncle ; il y a là mille atmosphères de pression, si cette colonne d’eau a trente-deux mille pieds de hauteur. Mais il me vient une idée. — Laquelle ? — Pourquoi nous entêter à boucher cette ouverture ? — Mais, parce que… » J’aurais été embarrassé de trouver une raison. Quand nos gourdes seront vides, sommes-nous assurés de pouvoir les remplir ? — Non, évidemment. — Eh bien, laissons couler cette eau ! Elle descendra naturellement et guidera ceux qu’elle rafraîchira en route ! — Voilà qui est bien imaginé ! m’écriai-je, et avec ce ruisseau pour compagnon, il n’y a plus aucune raison pour ne pas réussir dans nos projets. — Ah ! tu y viens, mon garçon, dit le professeur en riant. — Je fais mieux que d’y venir, j’y suis. — Un instant ! Commençons par prendre quelques heures de repos. » J’oubliais vraiment qu’il fît nuit. Le chronomètre se chargea de me l’apprendre. Bientôt chacun de nous, suffisamment restauré et rafraîchi, s’endormit d’un profond sommeil. 19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 1204 Les départs inscrivent le voyage entre parenthèses. Tout commence par le départ - décollage, début du voyage plein de rêves inaboutis en attente d’aventures. Tout finit par le départ – atterrissage, fin du voyage plein de sentiments contradictoires et d'histoires en suspens. Ils sont au moins deux pour un voyage mais peuvent être multiples. Les départs peuvent être difficiles en cela qu’ils relèvent un peu du déracinement. Temps forts, incontournables, inaliénables, le premier vous conduit vers le futur simple, le dernier vers le futur antérieur. Tous ont en commun d’être pétris d’excitation. Chaque départ brasse un curieux mélange de sentiments et d’émotions indéfinissables. Je les préfère en solitaire, pour mieux ressentir les impressions qui me traversent comme autant de microscopiques météorites. J’aime ce sentiment passager de vulnérabilité lorsque les repères familiers s’échappent peu à peu. J’aime l’attente impatiente et cette crainte irrationnelle d’un départ manqué. Le départ marque le passage entre l’ici et l’ailleurs. Intervalle incontournable, cette transition inscrit une rupture dans le réel, une déchirure dans l’habituel, une percée dans l’accidentel. Il déploie un chaos émotionnel qui participe du voyage. Les départs signent mille naissances et autant de morts à soi-même. Ils sont moments uniques avec poussée d’adrénaline. Cet état mental insolite distille une mutation subtile du regard et de la logique. Et, dans cette dissonance qui dissout inéluctablement l’harmonie du présent s’élabore lentement un nouvel équilibre. Le départ, première étape du voyage concentre les peurs irrationnelles et les espoirs les plus fous. Le départ, dernière étape du voyage sécrète des sentiments mitigés pétris d’inassouvi, d’inachevé et de points de suspension. Published by marine - dans Abécédaire Parcours Science et fiction Publié en 1864, Voyage au centre de la Terre est l'un des premiers romans de Jules Verne. Il s'appuie sur des connaissances minéralogiques et paléontologiques précises. La science vient nourrir la fiction pour offrir au lecteur une formidable plongée dans le passé de la planète. I Connaître l'œuvre 1 L'auteur et le contexte MOT CLÉ La science-fiction est un genre narratif qui construit le récit sur des avancées scientifiques effectives ou envisageables dans un futur plus ou moins proche. Jules Verne 1828-1905 est considéré comme un précurseur de la science-fiction. Il connaît le succès en 1863 avec Cinq semaines en ballon c'est le début d'un cycle de 80 récits d'aventure Les Voyages extraordinaires, nourris de ses voyages, de sa fascination pour la mer et de sa passion pour la science. C'est alors en Europe l'époque de la révolution industrielle l'agriculture et les transports se modernisent chemin de fer, bateau à vapeur, l'industrie se développe, et les découvertes scientifiques inspirent les romanciers électricité, électromagnétisme, théorie de l'évolution de Darwin…. 2 Résumé de l'œuvre À NOTER Cette thématique est également au cœur du roman Laura, Voyage dans le cristal de George Sand, publié peu avant celui de Jules Verne. Otto Lindenbrock, professeur de minéralogie à Hambourg, découvre dans un vieux manuscrit islandais un parchemin codé du xvie siècle. Aidé de son neveu Axel, le narrateur, il parvient à le déchiffrer l'alchimiste Arne Saknussemm y indique l'existence d'un chemin vers le centre de la Terre. Axel et le professeur, accompagnés du fidèle Hans, débutent leur expédition dans le cratère du Sneffels, en Islande. Ni les dangers, ni le manque d'eau, ni les doutes d'Axel n'arrêtent le professeur. Les aventuriers parviennent à une mer souterraine, et croisent des monstres marins en tentant sa traversée sur un radeau, mais un orage les ramène sur la rive. Ils parcourent alors une plaine d'ossements puis une forêt peuplée d'animaux préhistoriques. Ils s'engouffrent ensuite dans une galerie, bouchée par un rocher. En le faisant exploser, ils sont entraînés vers les profondeurs, puis repoussés à la surface par une éruption volcanique, pour atterrir sur les pentes du Stromboli, en Sicile. II Comprendre le parcours 1 La science au cœur de la fiction MOT CLÉ La tonalité didactique vise à instruire le lecteur par un discours savant, bien construit, énonçant avec rigueur la vérité sur un sujet. Les sciences sont omniprésentes dans le récit et lui donnent un caractère didactique. Les personnages savants ne manquent jamais une occasion d'expliquer des phénomènes ou de discuter des théories. Ces exposés scientifiques ne sont cependant pas dépourvus de poésie les énumérations de noms de minéraux bercent le lecteur par leur musicalité, et le regard émerveillé d'Axel sur les cavités souterraines inspire des descriptions fascinantes. Contrairement à la plupart des romans de science-fiction, dans Voyage au centre de la Terre, la science ne permet pas une projection vers le futur, mais une plongée dans le passé. 2 La science comme moteur de la fiction À l'origine du voyage se trouve la remise en question d'une théorie physique, celle de la chaleur centrale de la Terre. La science est donc l'un des éléments déclencheurs de la quête des personnages, et lorsqu'ils rencontrent des difficultés, c'est l'esprit scientifique du professeur, avide de découvertes, qui permet de les dépasser. Pour Axel, le voyage scientifique est aussi un voyage initiatique. Peu audacieux au début du roman, il bénéficie de la gloire des découvertes de son oncle, et se trouve finalement digne d'épouser Graüben.

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